Alors que la période « die Brücke » d'Ernst Ludwig Kirchner (1880-1938) fait régulièrement l'objet d'expositions, les quinze dernières années de son travail n'ont jamais eu le même succès. Pour tenter de réhabiliter cette fin de carrière, la fondation madrilène Mapfre offre à Madrid une monographie complète du peintre allemand, jamais exposé de manière aussi exhaustive en Espagne - ni en France d'ailleurs. Outre les trois rétrospectives organisées en Allemagne et Suisse, aucun autre pays européen ne s'était attelé à retracer le parcours complet de cet artiste protéiforme. Spécialisée dans l'art espagnol à la charnière des XIXe et XXe siècles, la fondation Mapfre s'intéresse depuis quelque temps à l'art hors des frontières ibériques. « Il s'agit de…
La Fondation Mapfre tente de réhabiliter à Madrid les années suisses de Kirchner
Alors que la période « die Brücke » d'Ernst Ludwig Kirchner (1880-1938) fait régulièrement l'objet d'expositions, les quinze dernières années de son travail n'ont jamais eu le même succès. Pour tenter de réhabiliter cette fin de carrière, la fondation madrilène Mapfre offre à Madrid une monographie complète du peintre allemand, jamais exposé de manière aussi exhaustive en Espagne - ni en France d'ailleurs.
Outre les trois rétrospectives organisées en Allemagne et Suisse, aucun autre pays européen ne s'était attelé à retracer le parcours complet de cet artiste protéiforme. Spécialisée dans l'art espagnol à la charnière des XIXe et XXe siècles, la fondation Mapfre s'intéresse depuis quelque temps à l'art hors des frontières ibériques. « Il s'agit de montrer autre chose que ce qui se faisait en Espagne à cette époque, confie l'une des commissaires de l'exposition, Maria Luisa Barrio.
L'examen de l'oeuvre de Kirchner est aussi un moyen de comprendre comment ont été perçus des artistes comme Picasso en dehors de l'Espagne, et d'une tout autre façon que les peintres espagnols d'alors ».