Le Quotidien de l'Art

Le chiffre du jour

62 Les bénéficiaires du programme MIRA – Mobilité internationale de recherche artistique

Mis en œuvre à l’Institut français par la direction des Mobilités et Manifestations internationales (DMMI), en lien avec l’expertise sectorielle de la direction de la Création artistique et des Industries culturelles (DCAIC), le programme MIRA a pour volonté de repenser les anciennes bourses « Résidences sur mesure » et « Stendhal » – respectivement consacrées au soutien d'artistes français ou vivant en France, d’une part, et aux auteurs de la langue française, d’une autre – moyennant l’accompagnement de leur pratique à l'étranger. Décliné en plusieurs volets (arts visuels, littérature, spectacle vivant, et, depuis cette année, les métiers d'art, mis à l’honneur dans le cadre de la stratégie du « Plan métiers d’art » mené par le ministère de la Culture), le dispositif propose aux artistes français (ou résidant en France depuis plus de cinq ans) une bourse forfaitaire d’allocation de séjour d’un montant compris entre 4 000 et 6 000 euros pour effectuer leur recherche créative et artistique à l’étranger, dans le lieu de leur choix. L'objectif : renforcer la mobilité de la création française à l’international, pour faciliter ainsi « l'échange d'idées, la créativité et l'enrichissement mutuel », selon l’Institut français. Signe du renforcement du programme, désormais déployé dans le domaine de l'artisanat, 62 bénéficiaires ont été choisis cette année, pour mener 52 travaux de création dans 41 pays, contre 40 l'an dernier (pour 38 projets dans 21 pays). Parmi eux, 17 figurent dans le volet arts visuels, dont certains noms déjà bien repérés sur la scène contemporaine, tels que Théo Mercier, qui mènera son projet en tandem avec Céline Peychet aux États-Unis, ou le duo artistique Ittah Yoda, représenté par la galerie Poggi, qui se rendra pour sa part en Indonésie. Très peu de contraintes ont été imposées aux lauréats, dont le séjour devra toutefois être programmé entre août 2024 et juin 2025 et s’étaler sur une durée minimale d’un mois. L’Institut français propose par ailleurs une mise en relation systématique des bénéficiaires avec le réseau diplomatique, les services culturels des ambassades, les Alliances françaises et les Instituts français des pays concernés.

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