Mgr Ulrich, archevêque de Paris depuis mai 2022, l'affirme haut et fort : « Nous serons prêts pour le 8 décembre prochain. » Avec ses équipes, il a présenté hier la partie n'incombant pas à l'État (propriétaire du bâtiment), mais à l'Église (qui en est l'affectataire). Comme le signale Mgr Ribadeau Dumas, recteur archiprêtre, il s'agit de trois chantiers différents, dont le dernier sans limite de durée : le réaménagement intérieur, la réouverture, le fonctionnement. Sachant que 15 millions de visiteurs sont attendus sur la première année, l'enjeu est de taille. Si le grand public a été informé presque quotidiennement de la restauration du monument, il est moins au fait des changements qui se préparent à l'intérieur. Réunis au sein d'un « Atelier Notre-Dame », artistes et experts ont planché sur de nombreuses problématiques, du mobilier liturgique aux assises, des vêtements sacerdotaux à la lumière.
Un autel, 1 500 chaises
Le mobilier liturgique a été conçu par le designer Guillaume Bardet, qui a choisi le bronze sculpté, « un matériau qui existe sans hurler, sans surjouer ». Produit à la fonderie Barthélémy Art à Crest (Drôme), ville au fameux donjon, il sera livré dans le courant de l'automne : l'autel, la cathèdre, l'ambon, le tabernacle, le baptistère. C'est le même auteur qui signe les objets…