Pas moins de 21 ventes aux enchères d’arts d’Asie, organisées par 17 maisons partenaires (dont 11 regroupées à Drouot), vont se dérouler à Paris du 7 au 14 juin, durant la 7e édition du Printemps asiatique. Cet événement réunit aussi des institutions et des galeries internationales dans la capitale française. Parmi les temps forts des enchères, une sélection de 28 statuettes et objets bouddhistes tibétains, népalais et chinois, datant du XIe au XVIIIe siècles, provenant de la collection du marchand londonien Jules Speelman est proposée chez Bonhams Cornette de Saint Cyr, le 11 juin. La pièce maîtresse est une statuette tibétaine en argent partiellement doré et alliage de cuivre doré du XVIIe siècle, représentant la déesse à huit bras Ushnishavijaya, ornée de pierres turquoise (estimée 600 000 euros). Le 12 juin à Drouot (Tessier Sarrou), une cloche rituelle chinoise bianzhong en bronze doré, d’époque Kangxi (1662-1722), est en vedette (200 000 euros). Le 13 juin, le top lot chez Christie’s devrait être une importante statue de Bouddha en cuivre doré du Népal, datant du XIIIe siècle, sommet de l’art de l’époque Malla (300 000 euros). Le même jour chez Artcurial, un sceau impérial chinois en jade vert sculpté d’un puissant dragon, datant de la dynastie Qing et ayant appartenu à l’empereur Jiaqing (1795-1820), promet de s’envoler au-delà de son estimation basse de 100 000 euros. Le 14 juin, Sotheby’s met à l’honneur un rare tableau représentant Les chanteuses de campagne du peintre vietnamien de Nguyễn Phan Chánh qui réapparaît pour la première fois depuis l’Exposition coloniale de 1931 à Paris (600 000 euros). Tandis qu’à Drouot (de Baecque & Associés), sera attendu Cheval dans la montagne (1938), grande encre sur papier inédite du peintre moderne chinois Xu Beihong (300 000 euros).
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