Dans le quartier Graslin, à Nantes, à deux pas du Muséum d’histoire naturelle et du cours Cambronne, trône, depuis la deuxième moitié du XIXe siècle, le musée Dobrée, du nom d’un riche armateur qui, dès les années 1830, s’est détourné de sa profession pour se consacrer uniquement à sa passion pour l’art et qui, une vingtaine d’années plus tard, a fait l’acquisition d’un terrain, ouvert au public cinq ans après le legs de ses collections, en 1894. Passé une, deux, trois tentatives de modernisation, dont le projet proposé par l’agence Dominique Perrault Architecture en 2010, tué dans l’œuf au bout de quatre ans de procédure administrative, la restructuration de l’institution, qui appartient au Département de Loire-Atlantique, s’est vue confiée en 2017 aux équipes de l’ATELIER NOVEMBRE et de la scénographe Adeline Rispal. Le budget total s’élève à 50 millions d’euros (4,5 millions de l’État via la DRAC et 3 millions de la Région des Pays de la Loire).
Trois musées en un
Trois édifices composent le site. Au Manoir de la Touche, dit Jean V, dont les dépendances ont été détruites, s’ajoute le palais Dobrée, dont Dobrée…