Au pas, au trop, au galop, l'exposition d'Olivier Cablat, au Bal à Paris, sur le monde des courses et du PMU ne manque pas de tempo. L'exercice, a priori, semble ardu. Chaque année depuis trois ans, le PMU donne carte blanche à un photographe pour livrer sa vision du monde hippique. L'artiste sélectionné bénéficie de 20 000 euros, d'une exposition au Bal et d'une publication aux éditions Filigranes. Après Malik Nejmi en 2011 et Mohamed Bourouissa en 2012, qui avaient proposé des projets radicalement différents mais brillants (l'un sur le mode du reportage, l'autre sur un mode plus conceptuel), était-il possible encore de se distinguer ?…