Jouer collectif

Par Magali Lesauvage, Rafael Pic, Stéphanie Pioda

Édition N°2768
/14 février 2024 à 20h59

Simon Martin, "Sans titre", 2023,
encre sur papier, 39,5 x 30,5 cm. Pièce unique.

© Courtesy de l'artiste et galerie Jousse Entreprise.

Alexandra David, "Carnet des bugs", 2003, carnet à spirales, 16 pages, 21x15,5 cm.
Répertoire des incidents informatiques quotidiens et résultat du yi-king tiré pour connaître les énergies à ce moment précis.
© Courtesy de l'artiste et galerie Jousse Entreprise.

Cécilia Granara, "8 of Cups", 2022,
acrylique et huile sur toile, 160 x 130 cm.

© Courtesy de l'artiste et galerie Jousse Entreprise/Adagp, Paris 2024.

Nathanaëlle Herbelin, "Portrait d’un chien", 2015, huile sur toile, collier de perle, 47 x 66 cm. Collection privée.

© Photo Max Borderie/Courtesy de l'artiste et galerie Jousse Entreprise/Adagp, Paris 2024.

Vue d'exposition 'No Place / Fenestria" à la galerie Sator Komunuma.
José Luis Landet, "Bordes y contornos de la representación [Edges and contours of the representation]",
2022, fragments d'huile sur toile (1940-1970), 225 x 200 cm.
© Grégory Copitet/Courtesy des artistes et des galeries.

Vue d'exposition 'No Place / Fenestria" à la galerie Sator Komunuma.
A gauche :
Hugo Deverchère, "La Isla de las Siete Ciudades magnetite", 2020, 187 cyanotypes contrecollés sur Dibond, 340 x 520 cm.
© Grégory Copitet/Courtesy des artistes et des galeries.

Vue d'exposition 'No Place / Fenestria" à la galerie Sator Komunuma.
Les oeuvres de Jaime Tarazona et de Tamara Arroyo.
© Grégory Copitet/Courtesy des artistes et des galeries.

Vue d'exposition "Carla Lonzi: Autoportrait d'une génération", galerie Tornabuoni Art, Paris.
Au premier plan une sculpture en acier inoxydable de Pietro Consagra. Au mur une oeuvre de Carla Accardi de 1967.
© Courtesy Tornabuoni Art.

Carla Lonzi au magnétophone lors de la transcription d'interviews pour son livre "Self-Portrait, Minneapolis, 1967". À l'arrière-plan, les fers transparents et d'autres sculptures de Pietro Consagra.
© Archivio Pietro Consagra, Milan.

Enrico Castellani, "Superficie blu", 1961, acrylique sur toile façonnée, 80 x 100 cm.
© Courtesy Collezione Roberto Casamonti.

Lucio Fontana, "Concetto spaziale, Attese", 1964, peinture à l'eau sur toile, 60 x 60 cm.
© Courtesy Tornabuoni Art.

Vue de l'exposition « Lendemains de fêtes », galerie Lazarew.
Les oeuvres de Soraïa Sü et Camille Cottier.
© Courtesy galerie Lazarew/Adagp, Paris 2023.

Sasha Brodsky, "Marisha", 2021, eau forte et aquarelle, 20 x 12 cm.
© Sasha Brodsky/Courtesy galerie Lazarew.

Timothée Gruel, "Souvenir I", 2023, huile sur papier, 27 x 25 cm.
© Timothée Gruel/Courtesy galerie Lazarew/Adagp, Paris 2023.

Héléna Guy Lhomme, détail de la composition en cours sur rotondo, laine cardée, diamètre 70 cm.
© Héléna Guy Lhomme/Courtesy galerie Lazarew/Adagp, Paris 2023.

Luciano Fabro, "In cubo (misura di Carla)", 1966. Performance activée par la fille de l'artiste le soir du vernissage.
© Photo Rafael Pic.

Luciano Fabro, "In cubo (misura di Carla)", 1966.
© Photo Rafael Pic.

Les expositions de groupe ne sont pas forcément de simples accrochages d'artistes de la galerie : elles peuvent avoir un fil conducteur complexe comme le prouvent ces quatre exemples parisiens.

Jousse Entreprise

Pour Sophie Vigourous

Sobrement intitulée « Sophie », l’exposition collective présentée par la galerie Jousse Entreprise rassemble les œuvres d’une trentaine d’artistes. Chacun à sa manière rend hommage à celle qui les accompagna avec passion, Sophie Vigourous, directrice de la galerie décédée en 2022. Elle-même apparaît plusieurs fois, notamment endormie, photographiée par Alexandra David et Kishin Shinoyama ou peinte par Tim Eitel. Un dessin de Martin Le Chevallier vient rappeler le quotidien de la galerie qu’elle anima pendant quinze ans avec finesse et bienveillance. « Faire les choses avec toi leur donnait plus d’attrait », témoigne Ariane Michel qui expose son film The Screening. De manière plus abstraite, la céramique fendue d’Emmanuel Boos rappelle la faille que laisse le deuil, tandis que plantes (Christine Safa, Simon Martin, Romain Bernini) et animaux (Anne-Charlotte Finel, Nathanaëlle Herbelin) peuplent l’espace de douceur. Seule une partie des œuvres est à vendre – ainsi une petite toile récente de MiryamHaddad, figure flottant dans la couleur, à 7 000 euros, ou la Window (2000) à l’architecture restructurée par Matthew Derbyshire, à 8 000 euros. Trente pour cent du prix de vente sera versé à l’hôpital Tenon, à Paris.

« Sophie »
Jusqu'au 24 février
6, rue Saint-Claude, 75003
jousse-entreprise.com

Galerie Sator

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On a vu se développer récemment des collaborations entre…

Jouer collectif

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