Homme de doute et de conviction, de combat et de dérision, bretteur et contradicteur, « saboteur et insolent », selon le critique d'art Bernard Marcadé, rétif à toute assimilation ou classification, Gérard Gasiorowski est à l'honneur à la Fondation Maeght, à Saint-Paul de Vence (Alpes-Maritimes), deux ans après la rétrospective que lui avait consacrée le Carré d'art de Nîmes. Pour cette nouvelle exposition de l'artiste décédé en 1986, Olivier Kaeppelin, directeur de la Fondation, a choisi de se concentrer sur la question fondamentale qui a taraudé le peintre jusqu'à l'épuisement : que faire de la peinture ?
L'accrochage opte d'abord pour une relative chronologie, abandonnée en cours de route dans une salle achronique venant souligner le goût de Gasiorowski pour le…