Le moment de grâce a été de courte durée. À peine nommé à la tête du domaine national de Chambord, Pierre Dubreuil affrontait les magistrats de la Cour des comptes, peu satisfaits du bilan de son prédécesseur, Jean d’Haussonville. Tout y passe, de l’état sanitaire du monument, jugé « préoccupant » (en 10 ans, 17 millions d’euros - sur 43 pour la totalité du domaine - ont pourtant été investis dans la rénovation du château, notamment des lanternons, des douves ou du système incendie), à des finances considérées comme « incertaines ». Pourtant, les ressources propres ont augmenté de 9,6 millions d’euros en 10 ans grâce aussi au doublement du panier moyen des visiteurs accompagné de leur forte progression, la trésorerie nette passant de 6,8 (2011) à 13 millions en 2022. À la décharge des magistrats, certains retours sur investissement nécessitaient…
À Chambord, un dynamisme à consolider
Un an quasiment jour pour jour après son arrivée à la tête du monument le plus visité du Val de Loire, Pierre Dubreuil esquisse ses pistes d’avenir. Après des années de croissance exponentielle, le maître-mot est la consolidation.