Sous le titre « Tetrachromat », à consonance photographique, se dissimule la présentation au Wiels à Bruxelles d'une oeuvre picturale ambiguë et paradoxale. Son résultat final peut en effet conduire à des variantes à connotations optiques, au terme d'un processus qui relève d'un travail manuel confinant parfois à l'artisanat, sans pour autant se fermer aux nouvelles technologies.
Si la jeune peintre américaine Tauba Auerbach (née à San Francisco en 1981) considère l'ensemble de ses deux principales séries comme des peintures, celle des Weaves, la plus récente, se démarque radicalement de l'autre, tant par sa technique de tissage que par son apparence formelle strictement limitée au noir et blanc. Ces oeuvres, sévères et radicales, brisent le rythme de l'exposition et permettent à l'artiste de se démarquer de la séduction qu'opèrent les autres toiles colorées de la série Fold. Elle en déconstruit la toile pour mieux la reconfigurer ensuite sous forme de trames faites de tressages serrés, produisant un léger effet de relief qui capte ou non la lumière. La superposition croisée des surfaces génère des plans et des effets de volumes qui accentuent la dimension architecturale et constructiviste de ses compositions.
Sous le titre « Tetrachromat », à consonance photographique, se dissimule la présentation au Wiels à Bruxelles d'une oeuvre picturale ambiguë et paradoxale. Son résultat final peut en effet conduire à des variantes à connotations optiques, au terme d'un processus qui relève d'un travail manuel confinant parfois à l'artisanat, sans pour autant se fermer aux nouvelles technologies.
Si la jeune peintre américaine Tauba Auerbach (née à San Francisco en 1981) considère l'ensemble de ses deux principales séries comme des peintures, celle des Weaves, la plus récente, se démarque radicalement de l'autre, tant par sa technique de tissage que par son apparence formelle strictement limitée au noir et blanc. Ces oeuvres, sévères et radicales, brisent le rythme de l'exposition et permettent à l'artiste…