« Il a fait bien plus pour les autres que pour lui-même », confie le curateur François Piron au sujet de Michel Giroud. Raison pour laquelle, sans doute, la mort de cet artiste-éditeur-professeur-théoricien-poète, le 11 novembre à l'âge de 83 ans, a rencontré peu d'écho. Autre explication : une carrière inclassable, loin des institutions de la culture avec lesquelles cet esprit indépendant, qui se surnommait « El Coyote » ou « Gerwulf » (loup-garou), n'entretenait pas de bonnes relations, et…