Depuis quelques années, si le marché sud-coréen a le vent en poupe, celui de l’art contemporain japonais ou même chinois fait moins d’émules. Portées par des artistes historiques, les nouvelles générations peinent à percer sur la scène européenne. Aujourd’hui, l’intérêt se porte sur une Asie plus vaste. On assiste à un éveil des curiosités, via le plus souvent des petites galeries originaires d’Asie du Sud-Est, d’Indonésie, des Philippines… « On retrouve cela à Asia Now, une foire qui au départ était plutôt centrée sur la Chine, témoigne Daniel Blaize, art advisor. Cet événement devenu pérenne montre, même si c’est marginal par rapport au marché de l'art contemporain en général, qu’il y a un réel intérêt pour l’art asiatique et ses diversités, un pari des collectionneurs pour ces marchés ».
Pour sa 9e édition, et sa deuxième année consécutive à la prestigieuse Monnaie de Paris, Asia Now confirme sa volonté de mettre autant en lumière les zones dites « périphériques » que celles identifiées comme des centres de pouvoir, de culture et d'influence. Après une mise à l’honneur de…