Le Quotidien de l'Art

La Biennale de Liverpool fête 25 ans d’art

La Biennale de Liverpool fête 25 ans d’art
Installation de Benoît Pierron.
Oeuvre exposée au Bluecoat, biennale de Liverpool.
© Photo Armelle Malvoisin.

Disséminée dans une cité déjà culturellement très animée, la 12e Biennale de Liverpool, confiée à la Sud-Africaine Khanyisile Mbongwa, revisite avec grâce le passé esclavagiste de la ville tout en l’émancipant de ses coupables lourdeurs.

Faire une biennale d’art à Liverpool, c’est un vrai challenge tant la ville en impose par son impressionnante architecture georgienne, néoclassique, victorienne ou moderne, sans compter l’imposant patrimoine religieux incarné par la cathédrale anglicane en grès rouge (la plus grande du Royaume-Uni du haut de ses 101 mètres sur 189 mètres de longueur) et la cathédrale catholique du Christ-Roi, achevées respectivement en 1978 et en 1967, auxquelles on peut ajouter la « Bombed Out Church », ancienne église anglicane qui a perdu son toit durant les bombardement de la Seconde Guerre mondiale, devenant à présent le théâtre à ciel ouvert de spectacles et performances. Grâce à son incroyable décor urbain, Liverpool accueille régulièrement des tournages, à l'instar des films Captain America et The Batman, pour lequel le St. George’s Hall au style néo-grec a servi d’hôtel de ville de Gotham, ou encore la série britannique à succès Peaky Blinders censée se dérouler à Birmingham. Sixième en nombre d’habitants…

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