Un Rebeyrolle chez Éric Coatalem (Paris) ? Un Gerhard Richter chez Jean-Luc Baroni (Londres) ? Un Sam Szafran chez de Bayser (Paris) ? Non, vous n'avez pas la berlue. Le glissement en faveur du XXe siècle s'est tout particulièrement amplifié cette année au Salon du dessin, qui a ouvert ses portes hier au Palais de la Bourse à Paris. « Quand j'ai vu ce Richter, j'ai eu la même émotion que devant un grand dessin de la Renaissance. L'exposition de cet artiste au Louvre m'avait donné une secousse électrique, j'ai eu envie d'en avoir un », confie Jean-Luc Baroni, qui propose son spécimen pour 450 000 dollars. Est-ce le signe d'un virage contemporain pour un marchand, longtemps réputé pour les dessins italiens ? « Pourquoi pas, déclare-t-il. Dans l'ancien, on commence à se…