Ce lundi 12 juin, s’ouvre à Paris le premier grand procès de la série de scandales qui a fait exploser le milieu des antiquaires parisiens. À 93 ans, Jean Lupu se retrouve devant le tribunal pour une demi-douzaine d’audiences, en partie consacrées au volet financier du dossier. Qualifié de « faussaire », actif une vingtaine d’années, l’antiquaire est accusé de tromperies sur la marchandise, mais aussi de blanchiment, ce qui vaut à son épouse Monique et à un membre de sa famille, Gilles Diratz, un vendeur d’automobiles détenu à Fresnes lors de sa…