Deux ans après la publication d’une première étude intitulée Vive la photographie française portant sur la visibilité de la scène photographique française sur notre territoire, le CLAP (Comité de liaison et d’action pour la photographie) a sorti une nouvelle version incluant 2021 et 2022. Basé sur le décompte des photographes de nationalité française ou étrangers vivant en France, ce nouveau rapport tient compte des expositions monographiques et collectives. Il examine la programmation de 57 lieux et manifestations dans l’Hexagone de 2015 à 2022, financés en tout ou partie par l’argent public. Avec la question des droits, le manque de représentativité des photographes français est le second cheval de bataille de cette association. Née en 2019 du mouvement #payetaphoto, elle réunit les agences et collectifs de photographes modds, Myop, Signatures, Tendance floue, Vu et Le Pictorium.
La scène française a du mal à se faire voir
Alors que le Parlement de la photo doit se tenir en fin de semaine, un récent rapport montre que les photographes installés en France (français ou étrangers) perdent du terrain dans les grandes manifestations et institutions.