Le Quotidien de l'Art

Venise, une Biennale qui déboulonne

Venise, une Biennale qui déboulonne
Entrée de la 18e Biennale d'architecture de Venise "The laboratory of the Future".
© Photo Jacopo Salvi/Courtesy of La Biennale di Venezia.

L’attribution du Lion d’or au pavillon brésilien dit tout de cette 18e édition. Stimulante, exaspérante et bourrée de contradictions, elle a mis en lumière un sens aigu de l’autoflagellation et une volonté pugnace de renverser les idoles.

En confiant le commissariat de la Biennale d'architecture à la Ghanéo-Écossaise Lesley Lokko, architecte, professeur et romancière, l’institution de la Lagune voulait secouer le cocotier. Programmée pour être « décoloniale et décarbonée », cette Biennale a donc pris le virage de la crise écologique et sociétale. Nonobstant, une fois de plus, l’art contemporain a pris le pas sur l’architecture.

Afrique et Caraïbe au cœur

Réunis dans le Pavillon central, les 18 invités de la commissaire, tous membres des communautés afro-caribéennes, souvent installés en Occident, ont célébré un continent trop longtemps absent de la scène internationale. Magnifique dans sa scénographie, le vaste pavillon regorge de pépites telles The Parliament of Ghosts d’Ibrahim Mahama, l’installation afro-pop du Nigérian installé à Brooklyn Olalekan Jeyifous, communication futuriste d’une compagnie de transport rapide, ou bien encore les maquettes sublimes de…

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