Une page se tourne, en douceur. Fine Arts Paris & La Biennale sont bien encore inscrits, en petit, au-dessus du nouveau logo qui s'impose d'un massif et géométrique « FAB » contemporain, créé par le duo de graphistes Jésus et Gabriel. « Fab Paris » est donc le nouveau nom qui réunit les deux salons un temps concurrents et qui renvoie à la fois à « fabuleux » et « faber », pour pointer les savoir-faire qui représenteront le fil conducteur des 105 ou 110 galeries (le nombre sera ajusté selon la taille des stands). « S'il était important de garder les deux noms pour matérialiser l'alliance l'année dernière, le but est d'avoir un seul salon et d'afficher un seul nom, commente Louis de Bayser, président de Fab Paris. Au-delà du nom et de l'identité, nous changeons également d'endroit – puisque nous passons du Carrousel du Louvre au Grand Palais Éphémère – et de taille en ajoutant une vingtaine de galeries. » La sélection sera complexe, puisqu'à trois mois et demi de la liste définitive, l'organisateur – l’Agence d’Évènements Culturels qui gère également le Salon du dessin – a déjà reçu entre 80 et 90 dossiers. « Nous souhaitons étoffer la présence de certaines spécialités comme la bibliophilie, les arts asiatiques ou les arts africains, nous ouvrir à d'autres spécialités proches de celles exposées actuellement comme par exemple le mobilier français. » Certains marchands sont courtisés car uniques sur le marché : « Nous sollicitons certains marchands qui complèteraient bien l'offre du salon, comme, à titre indicatif, Jean-Christophe Charbonnier, spécialisé en armes et armures japonaises. » Le prix du stand sera le même qu'en 2022, annonce Louis de Bayser, malgré l'augmentation du coût des matériaux, à savoir 1 150 euros le m2 pour les petits stands. Pour les surfaces plus importantes (plus de 25 m2), le prix au m2 baisse (690 euros) mais il faut ajouter 12 800 euros de frais de dossier.
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