Le Quotidien de l'Art

Du côté des femmes

Yan Xinyue, "Healing", 2022, huile sur toile, 144 x 106 cm.
Yan Xinyue, "Healing", 2022, huile sur toile, 144 x 106 cm.
© Image ofphotostudio/Courtesy de l'artiste Sans titre.
Yan Xinyue, "They're trying to murder me!", 2023, huile et feuille d'argent sur toile, 110 x 50 cm.
Yan Xinyue, "They're trying to murder me!", 2023, huile et feuille d'argent sur toile, 110 x 50 cm.
© Image ofphotostudio/Courtesy de l'artiste Sans titre.
Yan Xinyue, "Drinking song", 2023, huile sur toile, 141 x 106 cm.
Yan Xinyue, "Drinking song", 2023, huile sur toile, 141 x 106 cm.
© Image ofphotostudio/Courtesy de l'artiste Sans titre.
Vue de l’exposition "Mais le paysage est encore là", galerie Maria Lund.
Vue de l’exposition "Mais le paysage est encore là", galerie Maria Lund.
© Photo Axel Fried.
Min Jung-Yeon, "Il Faut passer par là", 2022, acrylique sur toile, 100 x 100 cm.
Min Jung-Yeon, "Il Faut passer par là", 2022, acrylique sur toile, 100 x 100 cm.
© Photo Thierry Estrade/Courtsy Min Jung-Yeon et Galerie Maria Lund.
MinJung-Yeon, "Une Île sous la mer", 2023, acrylique sur toile, 100 x 100 cm.
MinJung-Yeon, "Une Île sous la mer", 2023, acrylique sur toile, 100 x 100 cm.
© Photo Thierry Estrade/Courtsy Min Jung-Yeon et Galerie Maria Lund.
Vue de l'exposition « Armors » à la galerie Templon.
Vue de l'exposition « Armors » à la galerie Templon.
© Photo Adrien Millot/Courtesy Templon/Adagp, Paris 2023.
Vue de l'exposition « Armors » à la galerie Templon.
Vue de l'exposition « Armors » à la galerie Templon.
© Photo Adrien Millot/Courtesy Templon/Adagp, Paris 2023.
Jeanne Vicérial, "Sex Voto : flores ", 2022, textile, drisses, fils en dégradé, roses vernies, 92 x 7 x 7 cm.
Jeanne Vicérial, "Sex Voto : flores ", 2022, textile, drisses, fils en dégradé, roses vernies, 92 x 7 x 7 cm.
© Photo Bertrand Huet Tutti/Courtesy Templon/Adagp, Paris 2023.
Jeanne Vicérial, "Présence à l’enfant," 2022, textile, drisses, fils, roses vernies, 230 x 70 x 82 cm.
Jeanne Vicérial, "Présence à l’enfant," 2022, textile, drisses, fils, roses vernies, 230 x 70 x 82 cm.
© Photo Bertrand Huet Tutti/Courtesy Templon/Adagp, Paris 2023.
Sur la façade de la galerie "We rise by lifting others".
Sur la façade de la galerie "We rise by lifting others".
© Courtesy Ceysson & Bénétière.
Vue de l'exposition « Alliance des corps » à la galerie Ceysson & Bénétière.
Vue de l'exposition « Alliance des corps » à la galerie Ceysson & Bénétière.
© Photo Aurélien Mole/Courtesy Ceysson & Bénétière.
Marinella Senatore, "I Contain Multitudes ", 2022, tubes en verre avec mélange de gaz sans mercure (greeNeon), LED flex, et méthacrylate coulé montés sur une structure en aluminium anodisé, 110 x 176 cm.
Marinella Senatore, "I Contain Multitudes ", 2022, tubes en verre avec mélange de gaz sans mercure (greeNeon), LED flex, et méthacrylate coulé montés sur une structure en aluminium anodisé, 110 x 176 cm.
© Photo Aurélien Mole/Courtesy Ceysson & Bénétière.
Les dessins de Marinella Senatore.
Les dessins de Marinella Senatore.
© Photo Aurélien Mole/Courtesy Ceysson & Bénétière.
Vue de l'exposition « Œuvres récentes : peintures, dessins, broderies, gravures » Librairie Métamorphoses.
Vue de l'exposition « Œuvres récentes : peintures, dessins, broderies, gravures » Librairie Métamorphoses.
© Courtesy Librairie Métamorphoses.
Vue de l'exposition « Œuvres récentes : peintures, dessins, broderies, gravures » Librairie Métamorphoses.
Vue de l'exposition « Œuvres récentes : peintures, dessins, broderies, gravures » Librairie Métamorphoses.
© Courtesy Librairie Métamorphoses.
Sylvie Selig, "Dont bother me while I read", 2022, feutre sur lin, 99 x 102 cm.
Sylvie Selig, "Dont bother me while I read", 2022, feutre sur lin, 99 x 102 cm.
© Photo Stéphane Briolant/Courtesy de l'artiste et Librairie Métamorphoses.

Pour la Journée internationale des droits des femmes, voici 5 propositions parisiennes de créatrices très jeunes - ou moins...

Yan Xinyue

Galerie sans titre

Solitude californienne

Faire le grand saut d’une mégapole à une autre, peiner à trouver son équilibre. L’expérience de la solitude urbaine imprègne, dégouline même, la dernière série de toiles de la Chinoise Yan Xinyue (née en 1992) qui a quitté sa ville de Shanghai pour Los Angeles pendant la pandémie, après des études à l’Académie royale des beaux-arts d’Anvers. Depuis son appartement de Downtown, elle observe son voisinage, dont elle saisit des instantanés de vie, des moments suspendus d’intimité. Une femme aux ongles violets fume à sa fenêtre, une silhouette nue de dos laisse couler au sol son verre de vin, miroir des coulures qui peuplent la façade d’un immeuble. On imagine les klaxons et les volutes de pollution remonter jusqu’aux narines de ces habitants perchés dans leurs gratte-ciels décorés de gargouilles défraîchies. Sous le pinceau de Yan Xinyue, mélancolie et fantaisie se mélangent : la Cité des Anges devient la cité des songes interrompus, où fées et oiseaux se posent sur le balcon des âmes pensives, dont on devine les soupirs derrière un rideau. Ses œuvres, présentées pour la première fois en France chez sans titre, après un passage dans la section Frame de Frieze New York l’an dernier (chez Capsule Shanghai), sont proposées entre 6 000 et 20 000 euros.

Min Jung-Yeon

Galerie Maria Lund

Au pays des rêves blancs

Il y a quelque chose de surnaturel dans les…

Du côté des femmes
Du côté des femmes

Les abonnés ont accès à l'intégralité des articles du Quotidien de l'Art.

Découvrez toutes nos offres d'abonnements.

Je m'abonne

Article issu de l'édition N°2563