Que Balzac fût une fine fourchette, l’histoire en a gardé mémoire : comme pour ce dîner du 5 octobre 1834 où il invita (en réalité, il s’éclipsa sans payer !) son éditeur Werdet chez Véry au Palais-Royal. Balzac ne goûta pas aux 127 plats de la carte mais quasiment : Werdet le voit engloutir 100 huîtres d’Ostende, 12 côtes d’agneau, un caneton aux navets, une paire de perdreaux rôtis et rien qu’une douzaine de poires dont l’écrivain était si friand… Même abondance dans ses…