Estimés au mieux 400 000 euros, les 157 lots saisis dans l’hôtel particulier avenue Foch de Teodorín Obiang, vice-président de Guinée équatoriale, sont montés à 1,7 million d’euros (frais inclus de 14,28 %). Soit quatre fois les estimations : celles-ci étaient tellement basses dans cette vente judiciaire sans prix de réserve, avec des descriptifs si dévalorisants, que seuls les marchands connaisseurs ont misé sur les gros lots. « À quoi sert-il de mettre les provenances de grands antiquaires comme Aaron, si c’est pour casser la marchandise ? », commentait un professionnel. Même les musées ont acquis des…