La galerie Yann Ferrandin, rue Visconti à Paris, déploie ce printemps une trentaine d'objets sur le thème « Beautés sacrées » dans un cadre turquoise évoquant les mers lointaines. C'est une façon de dépasser le pur stade de l'émotion esthétique pour aller vers plus de profondeur. « Les objets chargés de culte attirent aujourd'hui énormément, confie Yann Ferrandin. Il y a une dizaine d'années, on nous demandait d'où venaient les pièces. Depuis que de nombreuses expositions muséales ont été consacrées aux arts premiers par les musées français et étrangers, les gens ont intégré les origines. C'est désormais le contexte de l'objet qui importe. Les acheteurs sont en quête de profondeur, de spiritualité ». Selon lui, les arts africains en particulier…