Les tarifs britanniques de l’électricité et du gaz ont augmenté de 300 à 500 % au cours de l’année écoulée, constituant un risque majeur pour les musées et centres d’art du pays, qui cherchent à atténuer le choc pour leurs finances. Au début de l’année 2022, ils se félicitaient de pouvoir enfin envisager une sortie de la crise engendrée par la pandémie de Covid-19. Après de longues périodes de fermeture forcée, synonymes de fortes baisses de chiffre d’affaires, souvent seulement partiellement compensées par des aides publiques, il était enfin temps de réfléchir aux nouvelles stratégies pour attirer de nouveau le public, aux nouvelles méthodes d’organisation d’expositions, etc. C’était sans compter sur l’explosion au 1er octobre des tarifs de l’électricité et du gaz.
« La moitié de nos musées n’ont pas encore été affectés car ils bénéficient pour encore quelques mois des prix de l’électricité et du gaz fixés il y a un an, indique Lisa Ollerhead, directrice de l’Association of Independent Museums, qui rassemble plus d’un millier…