En référence à peine voilée aux demandes de restitutions qui ont agité la vente de la collection Barbier-Mueller à Paris, Irina Bokova, directrice générale de l'Unesco, a demandé à ce que le dialogue entre les acteurs du marché de l'art, les responsables de la protection du patrimoine et son organisation internationale soit accru au regard des revendications de biens archéologiques. La directrice reconnaît l'effort poursuivi par le marché depuis quelques années pour mettre en place des instruments de régulation et de suivi. Elle souhaite aujourd'hui que les acteurs du marché aillent plus loin en s'assurant de la provenance licite de tous les biens archéologiques proposés aux acquéreurs.