Le dernier album de Reporters sans frontières (RSF) met Brassaï à l’honneur. Les bénéfices des ventes seront intégralement reversés à l’association née en 1985. Cela fait 37 ans que RSF défend la liberté, l’indépendance et le pluralisme du journalisme dans le monde avec ses 12 bureaux et ses correspondants dans 130 pays. La vente de ces albums qui ont vu le jour il y a 30 ans représente 30 % de son budget annuel, ce qui lui permet d’aider concrètement les journalistes, pour l’achat de gilets pare-balles et de casques, par exemple. Après des grandes figures – Henri Cartier-Bresson, Robert Doisneau, etc. – et des contemporains – Véronique de Viguerie, Pascal Maitre, etc. –, ce 71e titre vendu 12,50 euros (depuis le 11 novembre en kiosque, dans les maisons de la presse, etc.) se propose de faire découvrir les multiples facettes de Brassaï, photographe d’origine hongroise que l’écrivain Henry Miller appelait « l’œil vivant ». RSF lui rend hommage à travers ses icônes du Paris de la nuit des années 1930 mais aussi avec de rares images de ses voyages aux États-Unis, au Maroc et en Espagne. L’album comprend un avant-propos signé Patrick Modiano et de nombreux textes inédits.
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