La maison anglo-saxonne l’annonce comme l’ensemble le plus riche en quantité qu’elle ait jamais offert en art moderne et contemporain à Paris. Une vente « Modernités », le 25 octobre en deux sessions, proposera les lots phares : un Âge d’airain de Rodin, fondu dans les années 1920 par Rudier et qui a été pendant trente ans dans la collection David-Weill (estimé 5,5 à 8,5 millions d’euros), un Soulages de la grande époque, Peinture 162 x 130 cm, 2 mai 1963 (5 à 7 millions d’euros), une Tête de femme de Picasso de 1965, représentant Jacqueline Roque (2,5 à 3,5 millions d’euros). La veille, Majid Boustany vendra quelques-uns de ses Bacon à l’occasion du 30e anniversaire de la disparition de l’artiste, pour financer les actions de sa fondation. Outre des memorabilia comme sa palette (estimée 20 000 euros), on y verra un dessin, un tableau de 1949, Figure Crouching (de 3,5 à 5 millions d’euros) et même un tapis, témoignant de ses ambitions de designer… Le gros des lots - 160 - viendra cependant d’un autre ensemble, la collection Didier Waller (1919-2011), ancien résistant, propriétaire de la chaîne de magasins Aux dames de France, habitué de chez Claude Bernard et des Nahon, proposée le 25 octobre avec, en têtes de file, un American Indian d’Andy Warhol de 1977 et un Hartung. En parallèle, délaissant le feu des enchères pour le gré à gré, un segment croissant du chiffre d’affaires des maisons de ventes, seront proposées des œuvres de Dubuffet, Anish Kapoor, Christopher Wool ou de l’artiste textile Noel W. Anderson. Pour ceux qui en redemanderaient, Sotheby’s présentera aussi des lots choisis des ventes à venir des collections de Kooning et David Solinger, ancien président du Whitney Museum.
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