L'affaire qui secoue depuis quinze jours l'école des beaux-arts d'Avignon a tout d'une boîte de Pandore, dévidant chaque jour son lot de révélations sur d'éventuelles irrégularités au sein de l'établissement dirigé depuis dix-huit ans par Jean-Marc Ferrari. Tout commence lorsque quinze étudiants en troisième année de licence, auxquels l'accès au master a été refusé par une commission d'orientation et d'accès en second cycle, s'indignent d'anomalies dans la procédure. « Cela nous bloque pour toutes les commissions d'équivalence qui n'ont lieu qu'en septembre, et on ne sait pas s'il y a encore des places ailleurs. Si on n'obtient pas gain de cause, on perd tout, c'est la fin de nos études cette année », confie Laurent Santi, l'un des étudiants recalés. Épaulée par le syndicat Sud Éducation et Sud Étudiant Vaucluse, une délégation d'une dizaine d'élèves, dont certains acceptés en quatrième année, a été reçue le 1er juin par Jean-Marc Ferrari. « Ce qui nous est apparu, c'est que le directeur Ferrari estime…