Galerie Virginie Louvet
Stefania Tejada
Vrai-faux tropicalisme
Il y a dans ses ambiances de jungle quelque chose du Douanier Rousseau mais aussi, évidemment, de sa Colombie natale. Des verts intenses, des végétations étouffantes et sinueuses, des peaux cuivrées, des fleurs gorgées de sucs. Mais l'analogie avec un éden tropical s'arrête là car les personnages que dépeint Stefania Tejada sont bien réels : on s'en rend compte à leurs combinaisons de motard frappées d'écussons, à leur T-shirt imprimés. Il s'agit ici d'Akima, mannequin colombienne installée au Mexique, muse de l'artiste, là de Raya Martigny, mannequin transgenre. Passée à la peinture après une expérience dans l'illustration et la publicité (avec des clients comme Cartier ou Adidas), l'artiste présente sa première exposition personnelle à la galerie Virginie Louvet, qui fête en parallèle ses 10 ans après s'être récemment relocalisée dans le quartier Matignon. Travaillant lentement - une…