Pour qui a connu la première édition de la foire Art Dubai voilà sept ans, le paysage artistique local a connu de vrais bouleversements, avec le développement de quartiers de galeries dans le district financier du DIFC et sur l'avenue Al Serkal, laquelle fait penser au quartier de Dashanzi à Pékin, version miniature. « La scène artistique a énormément évolué ces cinq dernières années avec l'apparition de nombreuses nouvelles galeries. Nous n'étions encore qu'une dizaine voilà quelque temps et aujourd'hui nous sommes une petite quarantaine, souligne la galeriste Isabelle van den Eynde. Le marché est également en évolution constante, et celui-ci repose sur de nombreuses initiatives qui ont vu le jour dans la région (notamment au Qatar, en Arabie Saoudite...) et qui ont des répercussions à Dubaï, qui reste la place commerciale indiscutable de l'art ». Certes l'émirat a eu les yeux plus gros que le ventre, et a succombé à des mirages immobiliers qui ont plombé son économie. 2012 a d'ailleurs été une année plutôt blanche pour les galeries et le volume des ventes de Christie's a continué…