Outre 25 expositions gratuites, des soirées, les rencontres et les conférences, Visa pour l’image, c’est aussi quinze récompenses remises à des photographes pour des travaux accomplis ou des aides à la création, soit plus de 100 000 euros. Parmi les sept Visa d’or gérés directement par le festival et dotés de 8 000 euros, le plus prestigieux, dans la catégorie News, a été décerné à l’Ukrainien Evgeniy Maloletka (Associated Press), 35 ans, pour ses reportages sur Marioupol sous les bombardements. Il avait été parmi les premiers journalistes à pénétrer dans la ville, la veille de l’éclatement du conflit, et parmi les derniers à en partir le 15 mars. Toujours sur la guerre, Lucas Barioulet a reçu le Visa d’or de la Ville de Perpignan Rémi Ochlik pour un reportage sur le quotidien du conflit. De son côté, Alain Keler (agence Myop) a été récompensé pour l’ensemble de sa carrière au cours de laquelle il a couvert de nombreux conflits, de la Tchétchénie à Tiananmen. La bourse Canon de la femme journaliste a désigné Natalya Saprunova 22e lauréate. Les 8 000 euros lui permettront de financer son projet sur la culture iakoute (Sibérie), qui sera exposé l’année prochaine. Signalons aussi Philémon Barbier (Collectif Hors Format) qui a reçu la bourse de la nouvelle photographie urbaine (8 000 euros) soutenue par Google et récompensant un talent émergent de la photographie française.
34e Visa pour l’image, Perpignan, jusqu'au 11 septembre. Des reportages seront projetés sur écran géant les 23 et 24 septembre à la Grande Halle de La Villette à Paris.
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