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Le Visa d'or à l'Ukrainien Maloletka

Le Visa d'or à l'Ukrainien Maloletka
Evgeniy Maloletka, "Après le bombardement d’une zone résidentielle, un militaire ukrainien prend une église en photo. Marioupol", Ukraine, 10 mars 2022.
© Evgeniy Maloletka/Associated Press.

Outre 25 expositions gratuites, des soirées, les rencontres et les conférences, Visa pour l’image, c’est aussi quinze récompenses remises à des photographes pour des travaux accomplis ou des aides à la création, soit plus de 100 000 euros. Parmi les sept Visa d’or gérés directement par le festival et dotés de 8 000 euros, le plus prestigieux, dans la catégorie News, a été décerné à l’Ukrainien Evgeniy Maloletka (Associated Press), 35 ans, pour ses reportages sur Marioupol sous les bombardements. Il avait été parmi les premiers journalistes à pénétrer dans la ville, la veille de l’éclatement du conflit, et parmi les derniers à en partir le 15 mars. Toujours sur la guerre, Lucas Barioulet a reçu le Visa d’or de la Ville de Perpignan Rémi Ochlik pour un reportage sur le quotidien du conflit. De son côté, Alain Keler (agence Myop) a été récompensé pour l’ensemble de sa carrière au cours de laquelle il a couvert de nombreux conflits, de la Tchétchénie à Tiananmen. La bourse Canon de la femme journaliste a désigné Natalya Saprunova 22e lauréate. Les 8 000 euros lui permettront de financer son projet sur la culture iakoute (Sibérie), qui sera exposé l’année prochaine. Signalons aussi Philémon Barbier (Collectif Hors Format) qui a reçu la bourse de la nouvelle photographie urbaine (8 000 euros) soutenue par Google et récompensant un talent émergent de la photographie française.

Lucas Barioulet, "Une cible représentant le portrait du président russe Vladimir Poutine dans un stand de tir. Lviv", Ukraine, 24 mars 2022.
Lucas Barioulet, "Une cible représentant le portrait du président russe Vladimir Poutine dans un stand de tir. Lviv", Ukraine, 24 mars 2022.
© Lucas Barioulet pour Le Monde Lauréat du Visa d’or de la Ville de Perpignan Rémi Ochlik 2022.
Natalya Saprunova, "Igor Chuprov, éleveur de rennes, file sur son traîneau devant des immeubles résidentiels du village de Lovozero. Il vient de participer à un concours d’attelage de rennes lors de Prazdnik Severa (la fête du Nord)".
Natalya Saprunova, "Igor Chuprov, éleveur de rennes, file sur son traîneau devant des immeubles résidentiels du village de Lovozero. Il vient de participer à un concours d’attelage de rennes lors de Prazdnik Severa (la fête du Nord)".
© Natalya Saprunova/Zeppelin Lauréate de la Bourse Canon de la Femme Photojournaliste 2022.
Philémon Barbier, "Valentin (10 ans) est scolarisé à l’école de la Porte de Paris, près du Fort Nieulay. Il me fait visiter la cité Constantine, sa cité, et me montre tout ce qui est laissé à l’abandon. Valentin adore la photographie, il a fait des ateliers avec son école qui l’ont passionné". Calais, le 5 juin 2020.
Philémon Barbier, "Valentin (10 ans) est scolarisé à l’école de la Porte de Paris, près du Fort Nieulay. Il me fait visiter la cité Constantine, sa cité, et me montre tout ce qui est laissé à l’abandon. Valentin adore la photographie, il a fait des ateliers avec son école qui l’ont passionné". Calais, le 5 juin 2020.
© Philémon Barbier/Collectif Hors Format Lauréat 2022 de la Bourse de la nouvelle photographie urbaine soutenue par Google.
"Confession publique. Chantiers navals Lénine, Gdansk", Pologne, 23 août 1980.
"Confession publique. Chantiers navals Lénine, Gdansk", Pologne, 23 août 1980.
© Alain Keler/MYOP Lauréat 2022 du Visa d’or d’honneur du Figaro Magazine.

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