Annoncé lors de la soirée du 1er septembre du festival Visa pour l’Image, le 12e prix Carmignac du photojournalisme consacré au Venezuela a été attribué à Fabiola Ferrero par un jury présidé par Quentin Bajac, directeur du Jeu de Paume (et composé de Marcos Gómez, directeur d’Amnesty International Venezuela, Whitney Johnson, directrice de la photographie et des expériences immersives de National Geographic, Patricia Laya, cheffe du bureau Venezuela de Bloomberg News, Finbarr O’Reilly, lauréat de la 11e édition du prix, Sandra Stevenson, directrice de la photographie de CNN). Créé en 2009 en réaction aux difficultés de la profession, ce prix doté de 50 000 euros soutient chaque année la production d’un travail d’investigation dans des régions peu mises en lumière ou difficiles d’accès, comme précédemment l’Arctique, l’Amazonie ou la République démocratique du Congo, et l'année prochaine le Ghana. Née à Caracas en 1991 où elle a mené des études en journalisme d’investigation, Fabiola Ferrero a déjà été lauréate de plusieurs prix et ses enquêtes ont été publiées dans de prestigieux magazine : Time, The New York Times, National Geographic, M Magazine, etc. Portant sur la disparition de la classe moyenne vénézuélienne particulièrement touchée par la crise que traverse le pays, son travail mixe images d’archives, vidéos et photographies. Il s’inscrit dans un corpus plus vaste dédié à l’Amérique Latine. Le projet fera l’objet d’une double exposition à Paris (Réfectoire des Cordeliers et sur les quais de Solférino) cet automne à l’occasion de la parution d’une monographie coéditée par la Fondation Carmignac et Relief Éditions.
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