Le Quotidien de l'Art

L’enquête sur le trafic d’antiquités égyptiennes à un tournant

L’enquête sur le trafic d’antiquités égyptiennes à un tournant
Photo du sarcophage en or de Nedjemankh (Ier siècle avant J.-C.) le 1er octobre 2019 au Musée national de la civilisation égyptienne au Caire, après son rapatriement des États-Unis.


© Photo Khaled Desoki/AFP.

Trois mois après le coup de théâtre de la mise en examen de Jean-Luc Martinez, où en est l’affaire, alors que le juge Gentil quitte son poste ?

Conduite au pas de charge par le juge Jean-Michel Gentil, l’enquête sur un trafic d’antiquités égyptiennes vendues notamment au Louvre Abou Dhabi accède à une période d’incertitudes. Le 1er septembre, le juge quitte son poste pour diriger l’Inspection générale de la gendarmerie. Un nouveau magistrat instructeur doit reprendre un dossier tentaculaire, dont les ramifications courent aux États-Unis, en Allemagne, en Suisse, au Royaume-Uni et dans tout le Moyen-Orient. 

7 mises en examen

Le juge Gentil a prononcé sept mises en examen, la plus spectaculaire à l’encontre de Jean-Luc Martinez, ancien président du Louvre, pour « complicité ». Le 28 juillet, il a aussi mis en examen, pour avoir « facilité » l’acquisition de ces objets, Jean-François Charnier, ancien directeur scientifique de l’Agence France Muséums, qui avait configuré la naissance du Louvre…

L’enquête sur le trafic d’antiquités égyptiennes à un tournant
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Article issu de l'édition N°2441