Conduite au pas de charge par le juge Jean-Michel Gentil, l’enquête sur un trafic d’antiquités égyptiennes vendues notamment au Louvre Abou Dhabi accède à une période d’incertitudes. Le 1er septembre, le juge quitte son poste pour diriger l’Inspection générale de la gendarmerie. Un nouveau magistrat instructeur doit reprendre un dossier tentaculaire, dont les ramifications courent aux États-Unis, en Allemagne, en Suisse, au Royaume-Uni et dans tout le Moyen-Orient.
7 mises en examen
Le juge Gentil a prononcé sept mises en examen, la plus spectaculaire à l’encontre de Jean-Luc Martinez, ancien président du Louvre, pour « complicité ». Le 28 juillet, il a aussi mis en examen, pour avoir « facilité » l’acquisition de ces objets, Jean-François Charnier, ancien directeur scientifique de l’Agence France Muséums, qui avait configuré la naissance du Louvre…