Radical. C'est le mot qui surgit en visitant les deux expositions niçoises consacrées à l'art italien depuis les années 1960 : « Vita Nuova, nouveaux enjeux de l'art en Italie 1960-1975 » au Mamac et « Le futur derrière nous », sur l'art contemporain de la péninsule, à la Villa Arson. La première, orchestrée par l'historienne de l'art Valérie Da Costa, montre des artistes peu vus en France — notamment des femmes, dont la photographe Lisetta Carmi, récemment disparue. Avec l'âge d'or du cinéma en arrière-plan se déploie…