Un groupe de chercheurs britanniques et espagnols a publié vendredi 15 juin, dans la revue américaine Science, les conclusions de leurs recherches portant sur la datation de peintures pariétales. En affinant leur technique de datation non plus basée sur le carbone 14, effectif sur les matières organiques uniquement, mais sur l'Uranium-Thorium, actif sur les matières minérales, ils ont daté certains ornements de la grotte espagnole El Castillo de -40 800 ans. En reculant de 10 000 ans l'exécution de la première peinture pariétale connue en Europe, les chercheurs émettent l'hypothèse qu'elles ont pu être exécutées par des néandertaliens (cousin disparu distinct de l'Homo sapiens). L'homme de Néandertal était en effet encore présent dans la péninsule ibérique à cette date-là.