Pour cette édition de la renaissance, c’est un format plus resserré, avec une quarantaine d’exposants en moins, des stands plus petits (mais plus chers), et l’ablation d’un week-end : il n’a pas été possible de louer pour la durée habituelle les mêmes espaces dans un centre de congrès qui tourne à plein régime. La proximité avec Art Basel Design Miami, qui se tenait la semaine précédente, a notamment entraîné la fonte du secteur design, avec l’absence des Laffanour, Lacoste, etc.
Objets et décors
En l’absence de climatisation, le vernissage du vendredi 24 a été un peu pénible pour les visiteurs VIP. C’était pour la bonne cause : la décision de ne plus utiliser de refroidissement gazeux, en accord avec la volonté des Pays-Bas de respecter les accords de Paris sur le climat. Certains marchands avaient installé un rafraichisseur Dyson dans leur stand… Ce qui n’a pas empêché la venue de nombreux acheteurs internationaux, privés comme institutionnels, dont les Américains, Ronald Lauder par exemple. Cette TEFAF ne faillit pas à la tradition : elle a l’apparence d’un grand musée, de l’archéologie à l’art moderne, en passant par l’Inde, l’Afrique, la Renaissance, le baroque, avec des pièces de première importance patiemment réunies et présentées dans des décors élaborés. Prenez simplement l’une des premières allées : les Kugel, habitués parmi les habitués, montraient un monumental plat de présentation en argent de Travani et de délicats travaux en corail de Trapani. À côté, Georg Laue faisait…