Le Quotidien de l'Art

Marché

Retour à la normale

Les entrées et sorties de crise amènent leur lot de formulations stéréotypées. Nous nous étions lamentés des annulations en série en 2020 et 2021. Et voici que nous nous félicitons, avec la même cadence répétitive, du retour aux calendriers et aux gabarits habituels pour ces événements incontournables que sont les foires (qu’on a cru – à tort – superflues). Le cas d’Art Basel est évidemment le test ultime, puisqu’il s’agit de la foire la plus importante d’art moderne et contemporain. Annulée en 2020, décalée en 2021, elle retrouve ses dates habituelles, son rôle de plaque tournante entre professionnels de tous secteurs (marchands, collectionneurs et artistes, mais aussi conservateurs, assureurs, transporteurs), son audience internationale, sa couronne de foires satellites qui est une autre façon de « prendre la température ». Mais Art Basel 2022 sera aussi scrutée de près pour une autre raison. Elle est à la veille d’une nouvelle révolution avec le lancement, dans à peine quatre mois, de sa version parisienne qui a délogé la FIAC. Nul doute que les travées bruisseront de questions, d’indiscrétions, de suppositions. Dans un monde de plus en plus incertain et volatile, davantage que la prudence, c’est la course en avant qui pourrait être la stratégie gagnante…

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Article issu de l'édition Hors-série du 18 juin 2022