La Chine et sa culture millénaire font depuis longtemps rêver les artistes européens. Avec l’ouverture du pays au capitalisme et l’émergence d’un marché potentiel d’un milliard et demi d’habitants, les institutions européennes ont développé leurs activités avec l’empire du Milieu. « Nous avons échangé avec la Chine dès les premières années du musée au milieu du XIXe siècle », rappelle Nick Marchand, le responsable des programmes internationaux du Victoria and Albert Museum (V&A) de Londres, qui dispose de 18 000 pièces venues de Chine. Cette relation a depuis fortement évolué. « Outre le fait que l’un de nos objectifs est de toucher la plus large audience possible, il existe d’incroyables noyaux d’innovation en termes de design, d’architecture et de mode, dans le sud de la Chine notamment. Nous cherchons donc un engagement mutuel pour pouvoir montrer ces réflexions aux audiences britanniques. »
Outre ses échanges avec des universités et des galeries privées, le V&A a…