New York respire la confiance. Pour s'en convaincre, il suffisait de sillonner mardi soir la preview de charité orchestrée par la foire ADAA (Art Dealers Association of America) qui fête ses 25 ans. « Le Dow Jones n'a jamais atteint un plafond aussi haut », souriait le vice-président de l'association, Adam Sheffer, directeur de Cheim & Read (New York). Feutré et élégant, très « Upper East Side », le vernissage avait rallié quelques pontes comme Ronald Lauder, des collectionneurs-marchands (Peter Brant, Alberto Mugrabi), des conseillers en pagaille (Kim Heirston, Philippe Ségalot), bref un parterre select qui ne faisait pas que se délecter des amuse-bouches, mais aussi du pouvoir de l'art américain. Pouvoir qui se…