« Je vous le dis sans détours, notre modestie collective dût-elle en souffrir : nous pouvons être fiers de ce que nous avons accompli », lançait Roselyne Bachelot le 1er février, au musée du Quai Branly. Reconnaissons que sa nomination au lendemain du premier confinement ne lui a pas valu la plus simple des mandatures à la tête de la Rue de Valois. En dépit des librairies autorisées à ouvrir in extremis lors du troisième confinement du printemps 2021, la mesure n’a pas suffi à éponger le choc subi par le secteur culturel taclé 18 mois durant de « non-essentiel » et contraint à garder portes closes.
Machine à billets
Pour équilibrer ce triste record mondial de jours forcés de fermeture, Roselyne Bachelot peut s’enorgueillir d’avoir soutenu sans commune mesure les acteurs culturels. Ils ont reçu depuis 2020 13,6 milliards d’euros de mesures d’urgence tous dispositifs confondus (crédits, aides sectorielles, fonds de solidarité, prêts garantis, chômage partiel…). Grand gagnant de ces aides, le…