Le Quotidien de l'Art

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Vue de l'exposition « Pionnières, Artistes dans le Paris des années folles » au musée du Luxembourg.
Marie Vassilieff, "Le Chateau du Roi",
Théâtre du Bourdon, 1928, tissu, carton peint et bois.
© Photo Didier Plowy/ Rmn-Grand Palais.

Le programme printanier des expositions et salons parisiens est riche en diversité. 

Fières pionnières

Le tournant du XIXe au XXe siècle marque la naissance de la photographie et du cinéma, mais aussi de la première génération d’artistes femmes à officiellement appartenir à la profession, depuis qu'on leur autorise l'accès aux écoles d’art. Ces pionnières ouvrent dans les années 20 et 30 de nouveaux chemins artistiques. Sous le commissariat de Camille Morineau, directrice d’AWARE (Archives of Women Artists, Research and Exhibitions), l’exposition offre une plongée dans le Paris des Années folles où se libèrent et s’aventurent les corps et les esprits.

Toyen, surréaliste toujours

Longtemps attendue, cette rétrospective d'une artiste tchèque qui a vécu la moitié de sa vie en France (jusqu'à son décès en 1980, à 78 ans), a bénéficié du commissariat d'Annie Le Brun, qui l'a bien connue. Subversive dès l'âge de 19 ans (ne serait-ce que dans son nom d'emprunt, abréviation de « citoyen »), maniant la peinture, le dessin, le collage, Toyen se crée un univers plein d'érotisme et de symboles qui séduira Breton.

Iturbide, élégies mexicaines

Marquée par le monstre sacré Manuel Alvarez-Bravo, la photographe Graciela Iturbide (née en 1942) en prend le relais, documentant le Mexique profond avec poésie et empathie. L'exposition est une collaboration familiale, son fils, l'architecte auricio Rocha en ayant signé la scénographie.

Charles Ray voit double

C'est son année ! Le sculpteur américain (né en 1953) qui remet en cause notre vision du corps, questionne le concept de réalisme et nous trouble par des jeux d'échelle, est à l'honneur dans deux grandes institutions.

Albert-Kahn, une renaissance

Cinq ans de travaux et une architecture repensée par Kengo Kuma ont fait du musée départemental Albert-Kahn à Boulogne-Billancourt un espace encore plus vert et floral qu'il ne l'était. L’ancienne demeure du banquier et philanthrope invite à un nouveau voyage à travers les temps et les continents. La collection d’autochromes se mêle aux fleurs des jardins japonais, anglais, à la française, et des forêts vosgienne, bleue et dorée pour raconter une histoire du monde haute en couleur.

YSL puissance 6

Il y a 60 ans, Yves Saint Laurent présentait sa première collection au 30 bis de la rue Spontini dans l’ancien hôtel particulier du peintre Jean-Louis Forain, présage du lien étroit que le couturier allait entretenir avec les arts plastiques. Tandis que l'abstraction des années 60-70 s’impose et que le Pop Art fait éclater les couleurs sur la toile, les robes du « prince de la mode » se délestent des rembourrages et lignes strictes pour mieux libérer les corps. Ce dialogue entre art et mode est au cœur des six expositions du 60e anniversaire au musée YSL, au Centre Pompidou, au Louvre, à Orsay, au Musée d’Art Moderne et au musée Picasso.

Vue du nouveau bâtiment conçu par l’architecte Kengo Kuma pour le musée départemental Albert-Kahn.
Vue du nouveau bâtiment conçu par l’architecte Kengo Kuma pour le musée départemental Albert-Kahn.
© Photo Julia Brechler/CD92.
Vue de l'exposition « YSL aux musées », ici au Musée d’art moderne.
Vue de l'exposition « YSL aux musées », ici au Musée d’art moderne.
© Photo Nicolas Mathéus.
Tala Mandani, "Over Head Projection (Digger)", 2018, film d’animation, couleur, son.
Tala Mandani, "Over Head Projection (Digger)", 2018, film d’animation, couleur, son.
© Tala Mandani, courtesy 303 Ga
Vue de l'exposition de Xinyi Cheng, "Seen through Others", Lafayette Anticipations - Fondation Galeries Lafayette.
Vue de l'exposition de Xinyi Cheng, "Seen through Others", Lafayette Anticipations - Fondation Galeries Lafayette.
© Photo Pierre Antoine.
Akseli Gallen-Kallela, "Nuit de printemps", 1914, huile sur toile, 115,5 x 115,6 cm.
Akseli Gallen-Kallela, "Nuit de printemps", 1914, huile sur toile, 115,5 x 115,6 cm.
© Photo Jouko Vatanen.
Studio PAD 2022.
Studio PAD 2022.
© Oitoemponto.
PAD.
PAD.
© DR.
Adjaratou Ouedraogo, "La Boite rouge", 2021, acrylique, pastel, pigment et charbon de bois sur toile, 35 x 35 cm. Françoise Livinec.
Adjaratou Ouedraogo, "La Boite rouge", 2021, acrylique, pastel, pigment et charbon de bois sur toile, 35 x 35 cm. Françoise Livinec.
© Courtesy Françoise Livinec.
Nú Barreto, "Chutes et ascensions", 2021, collages (carton, papier, tissu), crayon céramique, pastel demi-gras et papier recyclé, 78 x 118 cm. Galerie Nathalie Obadia.
Nú Barreto, "Chutes et ascensions", 2021, collages (carton, papier, tissu), crayon céramique, pastel demi-gras et papier recyclé, 78 x 118 cm. Galerie Nathalie Obadia.


© Photo Bertrand Huet/Tutti image/Courtesy de l'artiste et Galerie Nathalie Obadia.

Art Shopping 2021.
Art Shopping 2021.
© Photo David Law.
Toyen, "Le Paravent", 1966, huile et collage sur toile, 116 x 73 cm.
Musée d’Art Moderne de Paris.
Toyen, "Le Paravent", 1966, huile et collage sur toile, 116 x 73 cm.
Musée d’Art Moderne de Paris.
© image ville de Paris/Paris Musées, Musée d'Art Moderne, Dist. RMN-Grand Palais/Adagp, Paris 2022.

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Article issu de l'édition Hors-série du 28 mars 2022