Il y a encore des pépites dans les greniers français. La preuve avec un masque Fang du Gabon, de la société secrète Ngil, qui a refait surface dans le sud de la France un siècle après avoir été rapporté d’Afrique équatoriale par le gouverneur René-Victor Fournier (1873-1931). L’hôtel des ventes de Montpellier a fait appel au service d’un des plus grands experts de l’art classique africain, Bernard Dulon, pour cataloguer la pièce et faire jouer son réseau de collectionneurs internationaux. Ce masque est l’un de ces objets qui impressionnèrent et influencèrent les artistes de la première moitié du XXe siècle à l’instar de Picasso, Braque, Derain ou encore Modigliani dont les figures allongées rappellent la forme de ce masque. Bien qu’estimé modestement 300 000 à 400 000 euros, l’objet promettait d’atteindre plusieurs millions d’euros, étant de la même famille que celui de la collection Vérité qui s’était envolé en 2006 à Drouot pour 5,7 millions d’euros, alors acquis par la milliardaire française Liliane…
5,25 millions pour un masque Fang à Montpellier
Un masque du Gabon a déclenché les passions samedi à Montpellier au cours d’une vente perturbée par un groupe d’activistes franco-gabonais sur la question des restitutions.