Le Quotidien de l'Art

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La collection Leridon sous le marteau de Bonham’s

La collection Leridon sous le marteau de Bonham’s
Abdoulaye Diarrassouba-Aboudia, " Sans titre " , 2013, estimé entre 70 000 et 100 000 euros.
Photo Bonhams.

Après une première vente d’art africain contemporain organisée en novembre dernier à l’occasion de la foire AKAA, Bonham’s poursuit sa montée en puissance parisienne en dispersant le 28 avril une vingtaine d’œuvres provenant de la collection de Matthias et Gervanne Leridon. Le PDG de Tilder, conseil en communication de grandes entreprises, et son épouse ont constitué depuis vingt ans un ensemble conséquent de plus de 2000 œuvres d’artistes africains, dont certaines tapissent les quatre étages de bureaux de Tilder, dans le VIIIe arrondissement. Le couple a aussi produit l’exposition itinérante « Lumières d’Afrique », dévoilée en 2015 au Théâtre de Chaillot à Paris, avant d’être exposée à Abidjan, Dakar et Addis Abbeba. Au menu de la vente du 28 avril, une sculpture de Pascale Marthine Tayou, estimée 60 000 euros, et une toile de l’étoile montante ivoirienne Aboudia, évaluée à 70 000 euros. Une estimation d’appel : le 9 mars, Christie’s cédait une de ses toiles récentes pour 378 000 livres sterling (450 000 euros)…

Chéri Samba, "  L'homme qui mange de la peinture " , 1999,  estimé entre 20 000 et 30 000 euros.
Chéri Samba, " L'homme qui mange de la peinture " , 1999, estimé entre 20 000 et 30 000 euros.
Photo Bonhams.
Godwin Oluwole Omofemi, "  Sans titre" , 2017,  estimé entre 30 000 et 50 000 euros.
Godwin Oluwole Omofemi, " Sans titre" , 2017, estimé entre 30 000 et 50 000 euros.
Photo Bonhams.
Matthias et Gervanne Leridon.
Matthias et Gervanne Leridon.
Photo Elodie Gregoire.

Article issu de l'édition N°2350