Le Quotidien de l'Art

Réexamens critiques

Lovis Corinth, "Selbstportrait am Walchensee (Autoportrait au Lac Walchen)", 1922, huile sur bois,
42,3 x 57,2 cm.
Lovis Corinth, "Selbstportrait am Walchensee (Autoportrait au Lac Walchen)", 1922, huile sur bois,
42,3 x 57,2 cm.
© Photo Stefan Altenburger, Zürich/Courtesy Galerie Karsten Greve Köln, Paris St. Moritz.
Vue de l’exposition "Vision".
Vue de l’exposition "Vision".


© Photo Tanguy Beurdeley/Courtesy Yves Laloy et Perrotin/Adagp, Paris 2022.

Yves Laloy, "Monstrum in animo", vers 1955, huile sur toile, 67 x 102 cm.
Yves Laloy, "Monstrum in animo", vers 1955, huile sur toile, 67 x 102 cm.


© Photo Claire Dorn/Courtesy de l'artiste et Perrotin/ADAGP, Paris, 2022.

Yves Laloy, "Mandragore", 1959, huile sur toile, 96 x 202 cm.
Yves Laloy, "Mandragore", 1959, huile sur toile, 96 x 202 cm.
© Photo Claire Dorn/Courtesy de l'artiste et Perrotin/ADAGP, Paris, 2022.
Emily Kame Kngwarreye.
Emily Kame Kngwarreye.


© Photo Steve Strike/Courtesy D'Lan Contemporary et Gagosian.

Emily Kame Kngwarreye, "Anooralya Yam", 1995, peinture polymère synthétique sur lin,152 x 92 cm.
Emily Kame Kngwarreye, "Anooralya Yam", 1995, peinture polymère synthétique sur lin,152 x 92 cm.
© Photo Martin Wong/Courtesy D'Lan Contemporary et Gagosian/Adagp, Paris, 2022.
Vue de l'exposition « Emily : Desert Painter of Australia », à gauche le tableau intitulé "Early Summer flowers III" (1991).
Vue de l'exposition « Emily : Desert Painter of Australia », à gauche le tableau intitulé "Early Summer flowers III" (1991).
© Photo Zarko Vijatovic/Courtesy D'Lan Contemporary et Gagosian/Adagp, Paris, 2022.

Trois artistes dont on avait un peu perdu les traces ou que l'on redécouvre à contretemps : ce parcours nous emmène de Munich jusqu'en Australie...

Galerie Karsten Greve

Lovis Corinth

À fleur de peau

Étudiant à l’Académie des Beaux-Arts de Munich puis à l’Académie Julian à Paris avant de devenir membre des Sécessions berlinoise et munichoise, Lovis Corinth (1858-1925) fait partie de ces peintres du tournant du siècle dont l’œuvre est difficilement classable. Sa touche tantôt expressionniste, tantôt impressionniste, toujours avec quelque chose de classique, se découvre ici à travers 11 œuvres. Tirées de sa période tardive et appartenant à la collection privée de Karsten Greve, leur exposition marque la première de Lovis Corinth dans une galerie en France. Un dessin datant de 1918, intitulé Armure de chevalier et épée, exprime le tourment que ressent l’artiste après la guerre, tout comme ce regard flou dans son autoportrait de 1922 laisse deviner un être intérieur troublé. Plusieurs natures mortes de fleurs, réalisées entre 1915 et 1925, démontrent également la recherche plastique à laquelle s’adonne…

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Article issu de l'édition N°2342