La genèse du label remonte à l’automne 2020. « Ce label répond à un constat déjà ancien : nos territoires sont de véritables laboratoires culturels et ils sont vitaux dans les parcours des artistes. En désignant comme "capitale française de la culture" une ville de taille intermédiaire qui a su mettre les arts et la culture au centre d’un projet ambitieux, nous souhaitons valoriser et mieux faire connaître le dynamisme et l’attractivité de nos territoires », expliquait alors Roselyne Bachelot-Narquin. Attribué tous les deux ans à une commune ou un groupement de communes de 20 000 à 200 000 habitants, le dispositif est doté d’un million d’euros, financé à parité par le ministère et la Caisse des Dépôts. Pour cette première édition, 29 communes avaient candidaté. Les 9 finalistes comptaient Saint-Paul de La Réunion, Brest, Le Mans, Laval, Metz, Sète, la Communauté de Communes du Val Briard, l'agglomération de GrandAngoulême, et Villeurbanne. C’est la place centrale donnée à la jeunesse qui a permis à cette dernière de l'emporter : « Conscient que les habitudes culturelles se forgent dès le plus jeune âge, le jury a valorisé cette priorité donnée aux plus jeunes de nos concitoyens. Cet objectif est à mes yeux vital pour que la culture de demain soit encore plus partagée », a argumenté la ministre. Si le million d'euros assigné a permis une première lancée, il ne représente en fin de compte qu'un dixième du budget total de l'opération, qui s'élève à 10 230 680 euros. Y contribuent également la Ville (4 millions), le mécénat (3,2 millions), la Métropole (près d'un million), les universités (450 000 euros), Lyon (300 000 euros) et la Région (200 000 euros).
Les habitants en première ligne
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