Le dossier Vasarely semble connaître un soudain coup de projecteur et d'accélérateur. Après le décès de Charles Debbasch (voir QDA du 1er février), l'un des artificiers du détournement d'œuvres, cette décision de justice enfonce le clou. L'arrêté de la Cour d'appel de Paris de ce même 1er février intime à l'ex-avocat Yann Streiff (rayé du barreau en 2019) de restituer les 87 œuvres qui lui avaient été remises en dation en paiement de ses honoraires en 1996. À l'époque, il était le conseil de Victor Vasarely (1906-1997), de ses enfants André et Jean-Pierre (dit Yvaral), de la Fondation Vasarely elle-même, mais aussi de Michèle Taburno (seconde épouse d'Yvaral).
Gordes, un musée vidé...
Comme le rappelle l'arrêté : « Un arbitrage a été décidé le 16 juin 1995 par le conseil d’administration…