Après plusieurs audiences repoussées, la justice devrait trancher le 9 avril concernant le litige qui oppose l'arrière petite-fille de Paul Signac à la Ville de Montreuil. Déclenché suite au vandalisme en décembre 2011 d'une toile du peintre au sein de la mairie de la cité de Seine-Saint-Denis, le conflit se cristallise aujourd'hui sur la question de la propriété du tableau. Alors que la municipalité affirme avoir reçu la toile en 1938 par un don manuel de la veuve de l'artiste, l'avocat de l'héritière dénonce une absence de preuve, une déclaration d'un don auprès des services fiscaux étant obligatoire depuis 1930. Par ailleurs, la municipalité qui juge cette procédure abusive, demande 30 000 euros de dommages et intérêts et 10 000 euros de frais de justice.