Le Quotidien de l'Art

Au CMN, fin de la vocation monoculturelle des monuments

Au CMN, fin de la vocation monoculturelle des monuments
Philippe Bélaval lors de la conférence de rentrée du Centre des Monuments nationaux mardi 25 janvier.
© CMN.

Face à une crise qui n’en finit pas de produire ses effets, Philippe Bélaval, à la tête du Centre des monuments nationaux, a proclamé hier, lors de sa conférence de rentrée, la fin du « monoculturel ». Tiers-lieux, centres de vaccination ou résidences étudiantes, les monuments doivent changer de visage pour répondre autant à l’urgence sociale de la société qu’aux besoins financiers de l’institution.

« Tout le monde devra y mettre du sien quand on commencera à faire les comptes d’exercice à mi-année. » Le ton de Philippe Bélaval, président du Centre des monuments nationaux (CMN) était grave, hier, lors de sa conférence annuelle. Avec 4,7 millions de visiteurs en 2021, le réseau a perdu plus de la moitié de sa fréquentation pré-Covid (et, mécaniquement, autant de ses recettes de billetterie) malgré le rebond provoqué par des manifestations d’ampleur, comme Christo à l’Arc de Triomphe. Alors que le retour à la fréquentation habituelle n’est pas prévu avant 2023, le président entend répondre à la situation par un changement radical du rôle des monuments. « Nous sommes à une charnière : cette crise, bien plus profonde que les précédentes, provoque une véritable mutation sociale. Lors de la…

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Article issu de l'édition N°2313