Décerné chaque année par la French Heritage Society et par l’Architects Foundation (section philanthropique de l’American Institute of Architects ou AIA), il valorise un travail commun autour du patrimoine entre Français et Américains. Il est attribué alternativement à Paris pour un lauréat français et à Washington pour un lauréat américain, chacun faisant ensuite un séjour de six mois dans l’autre pays pour réaliser son étude. Il se double d’un prix de 5 000 $ pour un spécialiste partant cinq semaines en immersion pour un projet de recherche. Créé en 1990 par Michèle Le Ménestrel-Ullrich, le prix rend hommage à la mémoire de Richard Morris Hunt (1827-1895), premier architecte américain venu suivre l’enseignement de l’École nationale des Beaux-arts à Paris et cofondateur de l’AIA. Le 3 décembre, le jury a sélectionné Angèle Denoyelle, paysagiste DPLG, pour son projet sur la restauration et la conservation des jardins face aux changements environnementaux, et Martin Léo Pijulet, architecte DE, pour son analyse historique et technique des arcs et voûtes dans l’architecture américaine au XIXe siècle, en vue de perfectionner la technique de la brique de terre comprimée. Tous deux ont été choisis « pour l’originalité de leur sujet et leurs qualités humaines », précise la fondatrice du prix.
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