La 16e session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a débuté hier et se tiendra en ligne jusqu’au 18 décembre 2021. Le rassemblement annuel réunit une centaine de participants – représentants d’États parties, d’organisations non gouvernementales, d’institutions culturelles et d’autres parties prenantes. Présidé par Punchi Nilame Meegaswatte, secrétaire général de la Commission nationale du Sri Lanka pour l’UNESCO, le comité examine cette année au total 48 dossiers pour inscription sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. À cela s’ajoutent 6 candidatures pour inscription sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente, 5 propositions au Registre de bonnes pratiques de sauvegarde et 3 demandes d’assistance internationale supérieures à 100 000 dollars, déposées par Djibouti, la Mongolie et Timor-Leste. Les candidatures sont portées par un ou plusieurs États – ils sont 16 pour la calligraphie arabe, 24 pour la fauconnerie. Elles vont du plus international au plus local – le chant à plusieurs voix visoko de Dolen et Satovtcha en Bulgarie du Sud-Ouest – et touchent à une large diversité de pratiques. Linguistiques, musicales, culinaires – la recherche et le cavage de truffes en Italie – ou encore socio-politiques – le modèle de la minorité danoise-allemande, un cadre de savoir-vivre ensemble en paix. Les débats, en langue originale avec interprétation en anglais et en français, sont retransmis en direct sur internet.
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