Après que Laurent Le Bon, nouveau président du musée national d'Art moderne, ait donné le coup d'envoi de l’événement, la journée s'est ouverte sur une première table ronde consacrée à la multiplication des canaux de vente. Modérée par Alison Moss (journaliste au Quotidien de l'Art) et animée par Eva Langret (directrice artistique de Frieze Londres) Dirk Boll (président de Christie’s Europe, Moyen-Orient et Afrique) ainsi que le galeriste Emmanuel Perrotin, elle était suivie par une table ronde animée par Adriano Picinati di Torcello (modérateur de la discussion et directeur chez Deloitte Art & Finance), Jean-Sébastien Beaucamps (fondateur de LaCollection, plateforme NFT initiant des partenariats avec les musées et institutions) Fanny Lakhoubay (conseillère en Crypto-Art à LAL Art), Élodie Berthier (chef du département droit de suite et marché de l'art à l'ADAGP), et Kenny Schachter (artiste, auteur et curateur). En voici les temps forts.
La multiplication des canaux de vente, du lieu physique au metaverse : quel canal pour quelle oeuvre ?
Si le monde de l’art s’était déjà largement ouvert au numérique depuis une dizaine d’années, la pandémie a accéléré la mise en place d’un marché de l’art où cohabitent les lieux de ventes virtuels et physiques. « Le marché de l’art était jusqu’alors plutôt conservateur. La crise nous a fait comprendre qu’il était impératif de se tourner vers…